Jeanne Calment restera sans doute longtemps un exemple de longévité. Morte à l’âge de 122 ans, elle restera probablement la femme la plus âgée de tous les temps.

En effet, bien que l’espérance de vie ait augmenté au cours du 20ème siècle, la durée de vie maximale aurait déjà était atteinte. Par ailleurs, une étude publiée ce jeudi dans la revue scientifique britannique Nature le confirmerait.

« Nos résultats suggèrent fortement que la durée maximale de vie des êtres humains est fixe et soumise à des contraintes naturelles » écrivent des chercheurs américains, dirigés par JanVijg, généticien à  l’université de médecine Albert-Einstein de New York, qui ont étudié l’âge maximal atteint dans 38 pays »

Toujours selon l’étude, l’âge maximal atteint, entre 1995 et 2016, aurait même diminué de quelques mois, 4 mois par an. En outre, depuis le décès en 1997 de Jeanne Calment, « les doyens de l’humanité sont morts aux environs de 115 ans et nous prédisons que cela ne devrait pas changer dans un avenir prévisible », a expliqué à l’AFP Brandon Milholland, l’un des auteurs de l’étude.

Pour atteindre un nouveau record de longévité, les chercheurs évoquent la nécessité de voir apparaître « des avancées technologiques ».

Le Dr Vijg affirme qu’il faudrait être capable de « maîtriser les nombreux variants génétiques qui semblent déterminer  collectivement la durée de vie humaine ».

Cependant, il souligne que « De nouveaux progrès dans la lutte contre les maladies infectieuses et chroniques pourraient encore augmenter l’espérance de vie moyenne de la population mais pas la durée maximale de la vie »

Sybahi GOLY