La qualité et la sécurité de l’eau du robinet est garantie par un suivi sanitaire contraignant, suivi dans lequel l’agence régionale de Santé (ARS) est impliquée. Une mise à jour d’avril 2016 sur les contrôles et la qualité de cette eau est disponible sur le site du Ministère des Affaires Sociales et de la Santé (voir page 3).

Sont ainsi analysés la qualité microbiologique, notamment par la détection d’E.Coli et d’entérocoques; le taux de nitrates, d’origine naturelle ou lié à une contamination par des activités agricoles voire industrielles ; la présence de pesticides due au ruissellement ou à l’infiltration dans les sols ; la radioactivité, naturelle qui dépend des terrains et qui est plus élevée dans les régions granitiques, ou liée à d’éventuels radionucléides artificiels ; la teneur en plomb dont le seuil a été abaissé à 10 ug/L.

Il s’y ajoute la recherche de substances dites « émergentes » pour lesquelles existent des interrogations quant à leur risque sanitaire. Sont ainsi concernés les résidus de médicaments, les composés perfluorés, les perchlorates. La qualité de l’eau de chaque commune d’Ile de France peut enfin être consultée sur le site de l’ARS (voir page 3).

L’analyse de l’eau y est assortie d’informations et de conseils pertinents pour le grand public : une eau calcaire n’est pas nocive pour la santé (et permet au contraire d’assurer des apports calciques suffisants !) ; l’odeur de chlore disparait lorsqu’on place une carafe une heure au réfrigérateur.

Olivier HENRY