A l’occasion des 40 ans de Egora-Panorama du Médecin, Alexis Brice, neurologue et directeur général de l’Institut du cerveau et de la moelle épinière, donne les grandes lignes de l’évolution de la maladie d’Alzheimer pour les prochaines décennies.
La tendance sera de « ne plus traiter l’affection une fois celle-ci apparue, mais de reconnaître les patients à risque au cours de la phase pré symptomatique précédant son développement pour en retarder, voire en stopper la survenue ».
Pour la Maladie d’Alzheimer, actuellement, les bio marqueurs dosés dans le liquide céphalo-rachidien (protéine Abêta42, Tubulin Associated Unit -TAU-, et Phospo-Tau), et l’IRM ou la TEP sont assez performants et prometteurs pour envisager leur utilisation précoce chez les sujets à risque ou devant les tous premiers signes suspects.
Si les traitements pharmacologiques ont déçu jusqu’ici, pour Alexis Brice les stratégies reposant sur l’utilisation d’une nouvelle génération d’anticorps antiproteine amyloïde ou anti -TAU peuvent être intéressantes, sous réserve de maîtriser, à long terme, les possibles effets secondaires liés à l’absence de la protéine: « il est possible qu’elles débouchent sur des résultats positifs si elles sont utilisées précocement ».
Sylvie BOURDELEIX
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