(Source : Le Figaro)
La différence est sans appel. Les médecins présentent deux fois plus souvent le bon diagnostic face à une application d’auto-diagnostic.
La marge d’erreur entre humain et machine reste non négligeable. Une équipe de l’école de médecine d’Harvard a comparé l’efficacité des professionnels de santé à celle des logiciels, l’ensemble des résultats ayant été publié dans le JAMA : 72% des médecins ont posé le bon diagnostic « du premier coup », contre 34% des applications.
En outre, les médecins sont particulièrement efficaces pour diagnostiquer les maladies graves et/ou rares, et 84% ont fait figurer le bon diagnostic dans leurs trois premiers choix. Les logiciels, eux, ne l’avaient sélectionné dans leur «top 3» que pour la moitié des patients.
Et lorsque 243 spécialistes de médecine interne et 23 applications de diagnostic couramment utilisées sont confrontés à 45 cas cliniques, cas allant des maladies communes aux plus rares, les médecins l’emportent avec « seulement » 15% d’erreurs. Et de conclure :
« Dans quelle mesure les algorithmes peuvent-ils réduire les erreurs de diagnostic des praticiens ? »
Quant à compter sur eux pour pallier à la désertification médicale…
Sybahi Goly
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